En date du 13 au 15 Juin 2023, la Coalition EPT BAFASHEBIGE a participé dans une réunion de consultation des organisations de la société civile pour proposer des amendements des articles lacunaires du règlement scolaire sur la réintégration scolaire des jeunes filles victimes des grossesses non désirées dans le but de contribuer à l’analyse des articles lacunaires du règlement scolaire sur la réintégration scolaire des filles scolarisées victimes des grossesses non désirées afin de proposer leur amélioration.
Cette activité a été organisée par le Réseau National des jeunes vivant avec le VIH/SIDA (RNJ+ en sigle) afin de proposer des amendements portant sur les articles lacunaires du règlement scolaire sur base d’une argumentation sur le respect des droits fondamentaux : éducation, santé égalité devant la loi (contribuer à l’analyse des articles lacunaires du règlement scolaire sur la réintégration scolaire des filles scolarisées victimes des grossesses non désirées afin de proposer leur amélioration), de présenter les données sur la réintégration scolaire des filles victimes des grossesses non désirées ; de mettre en évidence les articles lacunaires du règlement scolaire et identifier les lois spécifiques qui pourraient contribuer dans l’amélioration de ces articles ainsi que d’élaborer une feuille de route qui servira de guide dans le plaidoyer.
Les participants dans cette réunion ont donné leurs contributions à l’allégement du règlement scolaire en vigueur en leurs articles 27, 35, 70 et 71 via la reformulation concrète de ces derniers en vue de garantir la réintégration scolaire précoce des jeunes filles ayant eu des grossesses en milieu scolaire, de contribuer à l’élaboration d’une note politique pour le plaidoyer en qualité des membres de la société civile sur base d’un argumentaire convaincant basé sur les données et le vécu des filles tombées enceintes en milieu scolaire, et appui sur les textes légaux burundais.
Les participants ont constaté que la fille a été toujours victimes des coutumes, des mœurs et des préjugées dans leurs vies socioculturelles mais qu’aujourd’hui, il y a une évolution de la réintégration des filles victimes des grossesses non désirées car autres fois les mères célibataires étaient jetées dans le gouffre, les mères célibataires étaient renvoyées définitivement à l’école (un gouffre déguisé), un plaidoyer acharné de la société civile, une mesure de la réintégration à l’école de la fille célibataire a été prise avec des conditionnalités (une année pour l’allaitement de son enfant, la demande de réintégration était adressée au Ministre ayant l’éducation dans ses attributions, la fille devrait réintégrée dans une autre école). La mesure a été suspendue par un Ministre après beaucoup de cli d’arme des défenseurs des droits humains et d’autres précessions, elle a été réinstaurée, avec les mêmes conditionnalités. Mais aujourd’hui, la réintégration est décentralisée jusqu’au niveau de la DCE.
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